Un coin de parapluie de Sylvie Baron, édition Calmann-Lévy, collection Territoires, 2020

Il y a quelques années j'ai découvert la plume de Sylvie Baron grâce à la masse critique Babelio, j'avais lu le cercle des derniers libraires, l'année suivante, l'auteure m'a envoyé Terminus Garabit. Et cette année j'ai eu la surprise de recevoir gracieusement un coin de parapluie. Encore merci à la maison d'édition Calmann-Lévy et l'auteure pour ces superbes découvertes.

Un coin de parapluie nous ouvre la porte de la Villa Médard dirigé par la matriarche Hélène Vitardelle, elle est à la tête d'une industrie de parapluie. Elle va être retrouvée assassinée et le coupable semble vite trouvé, son gendre, Jacques Naucelle, mais ce dernier ne cesse de clamer son innocence. Il ne va pas supporter son emprisonnement et il va se suicider...

Parallèlement à cette famille on va faire la connaissance de Joséfa, elle va décider d'aider sa nièce, Nina, maîtresse de Jacques Saucelle. Elle est persuadée que Jacques Naucelle n'est pas coupable. Et Joséfa décide d'enquêter sur les différents meurtres.

J'ai aimé ce personnage, son caractère battant, le fait qu'elle dit ce qu'elle pense et suivre ses intuitions.

Lorsque l'on plonge dans un roman de Sylvie Baron, on sait que l'on va passer un très bon moment. La plume de l'auteure donne envie de partir à la découverte de villes et villages que l'on ne connaît pas. Elle rend également un très bel hommage aux mots et à la littérature.

Lire un coin de parapluie, c'est comme jouer au cluedo ou de lire un roman d'Agatha Chrisitie.

Vous l'aurez compris je vous conseille fortement cette lecture.